Qu’est-ce que la lucite estivale bénigne ?

Sommaire

- Comment se manifeste la lucite estivale bénigne ?
- Quelle est l’évolution de la lucite estivale bénigne ?
- Qu’est-ce qui déclenche une lucite estivale bénigne ?
- Lucite estivale bénigne : quels sont les bons réflexes ?
- Lucite estivale bénigne : comment s’en protéger ?

 

Comment se manifeste la lucite estivale bénigne ? 

La lucite estivale bénigne est la forme la plus répandue des allergies solaires. Elle touche presque une personne sur cinq dans le monde, quels que soient l’endroit où l’on vit et sa couleur de peau. Elle se manifeste par l’apparition de lésions cutanées de quelques heures à quelques jours après une exposition au soleil, localisées classiquement sur le dos des mains, les avant-bras, le décolleté… D’une personne à une autre, les lésions peuvent revêtir des formes très variées : petits boutons, petits points rouges, grosses cloques… Les signes évocateurs d’une allergie au soleil restent la démangeaison et la localisation sur les parties du corps exposées au soleil. 

 

Quelle est l’évolution de la lucite estivale bénigne ? 

La lucite estivale bénigne, comme son nom l’indique, n’est pas grave. Si elle reste présente généralement pendant plusieurs années, elle évolue souvent favorablement au cours des étés. Les premiers soleils du printemps déclenchent des réactions, mais au fur et à mesure des semaines, la peau s’habitue et les symptômes de l’allergie disparaissent peu à peu. Si les réactions persistent jusqu’en septembre, ou réapparaissent en cours d’année lors d’une toute petite exposition au soleil, on peut penser qu’il s’agit plutôt d’une lucite polymorphe. Cette forme d’allergie, plus invalidante, nécessite un suivi auprès d’un spécialiste. 

 

Qu’est-ce qui déclenche une lucite estivale bénigne ? 

À tout moment il est possible de déclencher une allergie alors que l’on supportait très bien le soleil jusque-là. On ne connaît pas très bien les causes des allergies solaires, mais on remarque qu’un excès de soleil peut jouer le rôle de déclencheur : par exemple des vacances aux Antilles en plein hiver, des vacances très ensoleillées sans prendre le temps de s’exposer progressivement. C’est le fameux effet OFF/ON, c’est-à-dire, une éviction au soleil pendant plusieurs mois suivie d’une exposition très brutale. Ce phénomène induit un emballement du système immunitaire, l’organisme considérant brusquement le soleil comme un ennemi dont il faut se défendre. 

 

Lucite estivale bénigne : quels sont les bons réflexes ? 

Durant vos vacances, si vous remarquez l’apparition de symptômes évoquant une allergie au soleil, il faut bien entendu écourter les expositions des jours suivants et se protéger du soleil. Un médecin ou un pharmacien vous indiqueront un traitement qui pourra vous soulager. Utilisez une crème solaire spécialement conçue pour les lucites ou du moins protégeant efficacement contre les UVA, puisque l’on sait que ce type de rayonnements est souvent incriminé. Tenir un carnet et noter tel jour il faisait beau et tel jour j’ai eu des boutons, prendre des photos des lésions avant qu’elles ne disparaissent : tout cela peut se révéler utile en vue d’une consultation chez un spécialiste dans les mois à venir.  

 

Lucite estivale bénigne : comment s’en protéger ? 

On ne le dira jamais assez : il faut s’exposer au soleil progressivement et avec modération ! Pour la plupart des personnes, cette adaptation de la peau se fait naturellement ; pour certains, des séances de photothérapie peuvent se faire en cabine sous le contrôle d’un dermatologue. Tout au long de la vie, il faut apprendre à doser le soleil : chercher l’ombre, se couvrir, adopter la crème solaire dans toutes les situations à risque, et pas seulement à la plage… Quant aux compléments alimentaires riches en antioxydants, ils peuvent, à la marge, venir renforcer toutes ces mesures de prévention en venant augmenter le seuil de tolérance de la peau au soleil d’environ 20%. Rien n’est à négliger pour passer de belles vacances ! 

 

L’indice UV, qu’est-ce que c’est ? 

Il s’agit d’une échelle de mesure établie par l’OMS, permettant d’évaluer le niveau de rayonnement ultraviolet et le risque d’une exposition au soleil. Si l’indice UV est de 1 ou 2, le niveau de risque est faible. Si l’indice est entre 3 et 5, le risque est modéré ; il est recommandé de commencer à se protéger avec un chapeau, des lunettes de soleil, de la crème solaire. Entre 6 et 10, le risque est élevé, voire très élevé ; un indice de protection solaire de 50 est recommandé ainsi qu’une éviction du soleil entre 11h et 17h. Au-delà de 11, toute exposition même de quelques minutes est très dangereuse. 

Attention, l’indice UV ne dépend pas de la température extérieure ni de la couverture nuageuse ! Il peut faire 18° avec un indice UV de 9. Pour protéger votre peau, surveillez l’indice UV de l’endroit où vous vous trouvez sur le site de Météo France ou sur les applications dédiées de votre portable, par exemple SoleilRisk, application gratuite du syndicat national des dermatologues. 

 

Les conseils Naturactive en santé naturelle

En vacances au soleil : 
. Préparer sa peau deux semaines avant la période estivale avec un complément alimentaire autobronzant et protecteur à base de phytopigments® et d’anti-oxydants et poursuivre pendant le séjour au soleil. 
. Lors des expositions au soleil, éviter les heures les plus chaudes (entre 12h et 16h). 
. Prévoir chapeau, lunettes avec filtre anti-UV, vêtements couvrants et crème solaire. 

Pour profiter du soleil au quotidien :  
. En promenade, en pratiquant un sport ou en travaillant en plein air, appliquer une crème solaire protégeant des UVA et des UVB (SPF minimum 30) sur les parties exposées. 
. Éviter les activités en extérieur entre 12h et 16h. 
. Penser à bien s’hydrater : boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. 
. Pour limiter le photovieillissement cutané, prendre un complément alimentaire à base d’anti-oxydants qui soutiennent le capital soleil de la peau. 

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