Cameline (huile) : Les bienfaits
Camelina sativa (L.) Crantz
Originaire des steppes asiatiques, la Cameline est une plante oléagineuse annuelle à tige droite, pouvant mesurer plus d’un mètre de haut. Ses petites fleurs jaunes disposées en grappes terminales embellissent les terrains vagues et les décombres en juin et juillet. Dans les champs de lin, elle a souvent été considérée comme une mauvaise herbe, ce qui lui vaut également le nom de lin bâtard. La Cameline est cultivée en Europe depuis la préhistoire, principalement pour nourrir les animaux. De croissance rapide, la plante est semée en mai-juin pour être récoltée à la fin de l’été. Dans la médecine traditionnelle, la graine de Cameline était utilisée pour améliorer le transit, soulager les douleurs digestives et les hémorroïdes. L’huile extraite des graines est également appréciée depuis longtemps en application locale, pour adoucir la peau, hydrater les gerçures et calmer les irritations.
L’huile végétale de Cameline est obtenue par pression mécanique à froid de la graine et raffinage. Elle présente un profil d’une très grande originalité parmi les huiles végétales. En effet elle est particulièrement riche en acide gras insaturés : particulièrement l’acide α-linolénique, aussi appelé oméga-3 (25-35%), et l’acide linoléique, aussi appelé oméga-6 (12-24%). C’est cette richesse en acide gras essentiels à hauteur de 80% qui confère à l’huile de Cameline des bénéfices sur la santé vasculaire. Elle est également source d’antioxydants naturels tels que la vitamine E et les phytostérols, ce qui lui confère une très bonne stabilité dans le temps. Les parois membranaires des cellules de l’organisme sont composées d’acides gras essentiels, qui ont un rôle important dans les réactions inflammatoires et de protection. Des études confirment ainsi les actions anti-oxydante et anti-inflammatoire de l’huile de Cameline. D’autres études mettent en évidence son action hypocholestérolémiante.
L’huile de Cameline est donc recommandée afin d’apporter les acides gras essentiels à l’organisme avec un ratio oméga-3/oméga-6 optimal. À long terme, elle permet donc de réduire les risques d’accident cardio-vasculaire. Cet apport en oméga-3 et oméga-6 présente aussi un intérêt pour maintenir la qualité de la barrière cutanée.
Les informations proposées font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues des références bibliographiques ci-dessous. Elles ne s'appliquent pas aux produits présentés.
- Apport exceptionnel en oméga-3 et oméga-6,
- Aide à lutter contre le photo-vieillissement cutané,
- Apaisante,
- Antioxydante,
- Bénéfique pour la santé vasculaire.
Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.
Cameline (huile) : conseils et utilisations issus de la tradition
Conseils
Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.
Pour aider à protéger sa peau du photo-vieillissement, l’huile végétale de Cameline peut être conseillée par voie orale en cure de 2 ou 3 mois. Il peut être intéressant de l’associer avec des phytopigments® et d’autres anti-oxydants tels que : Super Oxyde Dismutase naturelle (par exemple S.O.D. contenue dans un extrait de Melon), oligoéléments et vitamines.
Précautions d'emploi
Réservé à l’adulte. Par manque d’étude, l’huile végétale de Cameline est déconseillée aux femmes enceintes ou en période d’allaitement.
Ne pas dépasser les doses journalières recommandées sur les fiches produits.
Références bibliographiques
. Traité pratique de Phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, 2008, 619 pages.
. Encyclopédie participative et collaborative en phytothérapie, aromathérapie et gemmothérapie, Dr Jean-Michel Morel et coll., http://www.wikiphyto.org
. Karvonen H.M. et al., 2002. Metabolism 51, 1253–1260.
. Qian-chun D. et al., 2009.
. Rahman Md.J. et al., 2018. J. Food Sci. 83, 237–245.
. Taranu I. et al., 2014. PLoS ONE 9, e110186.