Règles douloureuses : quel traitement avant d'avoir mal ?

Trop souvent, la douleur des règles est considérée comme normale. À tel point que beaucoup de femmes n’en parlent même pas à leur gynécologue ou à tout autre soignant. Or, il y a beaucoup à faire pour anticiper la douleur afin de vivre plus confortablement la période des règles.

Veiller à son hygiène de vie

De bonnes nuits, des temps de récupération et de détente au milieu d’une semaine de travail… tout cela contribue à la santé globale et à une meilleure gestion des changements dus à l’apparition mensuelle des règles. Le Dr Géraldine Delot, gynécologue, rappelle également l’importance de l’alimentation au quotidien et particulièrement autour de la période des règles : « Ne pas manger trop lourd, en limitant la viande par exemple, permet d’éviter de solliciter le système digestif de façon importante ». Elle rappelle également : « Réduire voire arrêter sa consommation de tabac est aussi une bonne chose, car le tabagisme vient augmenter la contractilité du muscle utérin ». D’ailleurs, d’après une méta-analyse* rassemblant 24 études scientifiques et portant sur plus de 20 000 participantes, il existe bien un lien significatif entre le tabagisme et la dysménorrhée.

Retrouver une certaine mobilité interne

Rester active tout au long de l’année, et continuer une activité physique douce pendant les règles, comme des étirements, permet aux muscles de la région pelvienne de rester souples et correctement oxygénés. En dehors des périodes de fortes douleurs où se recroqueviller semble soulager, il est important, dès que possible, de retrouver la mobilité.

À sa manière, par son approche corporelle, l’ostéopathie accompagne la personne vers un équilibre et une mobilité qui sont favorables à l’amélioration des dysménorrhées. Laura Volien, sage-femme et ostéopathe, explique : « En équilibrant la posture, l’ostéopathie travaille l’harmonie du contenant, afin de potentialiser le contenu. Ainsi on améliore la fonction de tous les systèmes, qui agissent entre eux comme un mécanisme de roues dentées. Tout est lié. C’est pourquoi, en cas de dysménorrhée, on travaille sur la sphère abdominale, le sacrum et le bassin, mais pas que… En optimisant la vascularisation, on améliore également le bon fonctionnement général. À côté de cela, il y a aussi le versant émotionnel : des rétentions et des résistances gagnent à être levées, pour favoriser le bon fonctionnement de l’organisme tout entier. Une chose est sûre : en redonnant de la mobilité aux structures, on amène « du jeu » et de « l’espace », on favorise le bon fonctionnement des zones comme le bas-ventre, très sollicité pendant les règles. La mise en mouvement tant intérieur qu’extérieur est salutaire pour redonner vie aux cellules ! »

Gérer les règles douloureuses avec la sophrologie

Les règles douloureuses parlent de notre relation à notre corps et aux douleurs qui le traversent. Différentes méthodes psychocorporelles aident à prendre davantage conscience des sensations et des ressentis afin de mieux se connaître et de mieux vivre ce qui se passe en soi. C’est le cas de la sophrologie, une méthode basée, entre autres, sur des exercices de respiration et de relaxation, qui amène des clefs pour apprendre à gérer de manière autonome les tensions physiques, psychiques et émotionnelles. La douleur engendre beaucoup de stress, et le stress accentue la perception de la douleur. En prenant l’habitude de se détendre régulièrement, il est possible d’acquérir des réflexes qui permettent de mieux vivre la période des règles. La sophrologue Véronique Carrette, dans son ouvrage Le grand livre des sophrologies aux éditions Eyrolles, propose une séance qui peut tout à fait s’adapter à la douleur des règles dès que celle-ci apparaît. Pour prévenir une douleur vive, puissante et comparable à des coups de sabre… elle propose d’imaginer un samouraï. Dans un état de relâchement, grâce à des expirations et des inspirations lentes et profondes, il est possible d’apaiser le samouraï jusqu’à l’endormir, son sabre posé à côté de lui. La sensation de la douleur s’endort avec lui. 

Prendre soin de vous dès le début des règles

Dès les premiers signes d’inconfort liés aux règles, il est conseillé d’agir. C’est pourquoi Sylvie Raynal, directrice scientifique au sein du groupe Pierre Fabre, conseille : « La formule Règles Douloureuses Bio de la marque Naturactive, à base d’extraits secs concentrés de Grande camomille Bio et d’Achillée millefeuille Bio, gagne à être prise le plus tôt possible : nous conseillons de commencer par prendre une gélule la veille si l’on connaît bien son cycle ou dès l’apparition des premières manifestations d’inconfort. Il est conseillé de prendre 1 à 3 gélules par jour. En cas de gênes intenses, les 3 gélules recommandées par jour peuvent être prises en une seule fois. » Ce complément alimentaire est adapté aux jeunes filles de plus de 15 ans et aux femmes qui sont à la recherche d’une approche plus naturelle et plus responsable de leur bien-être.

* Qin LL, Hu Z, Kaminga AC, Luo BA, Xu HL, Feng XL, Liu JH, 2020. Association between cigarette smoking and the risk of dysmenorrhea : A meta-analysis of observational studies. PLoS One, Apr 15 ; 15(4) : e0231201. Doi : 10.1371/journal.pone.0231201. eCollection 2020.  

Le conseil Naturactive pour apaiser les règles douloureuses

Association innovante aux actifs 100% d’origine végétale et Bio : un extrait de Grande camomille qui favorise le confort féminin pendant les cycles menstruels et un extrait d’Achillée millefeuille qui aide à apaiser les crampes abdominales périodiques. Efficacité testée et approuvée : en moins d’une heure, 93% des utilisatrices ont déjà ressenti un bénéfice*. Conseil d’utilisation : 1 à 3 gélules par jour selon l’intensité de l’inconfort. Utilisation réservée aux femmes et aux jeunes filles à partir de 12 ans. Complément alimentaire. Boîte de 10 ou 30 gélules.

*Etude menée en conditions d’usage auprès de 91 utilisatrices sujettes aux règles douloureuses (1 à 3 gélules par jour).

Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour - www.mangerbouger.fr 

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Retrouvez des informations sur la plante évoquée dans cet article

Achillée millefeuille

Achillea millefolium  L.