Naturactive : - L’Achillée millefeuille ne vous était pas inconnue…
Laurent Martineau : - La première culture d’Achillée millefeuille sur mon exploitation date d’il y a 5 ans, mais effectivement la plante m’était déjà très familière. L’Achillée millefeuille est une plante bien de chez nous et nous pouvons facilement nous en procurer dans la nature. Cependant, pour assurer un certain approvisionnement, mieux valait mettre la plante en culture. Cela n’a pas été difficile. Il a suffi d’observer son biotope naturel pour savoir qu’elle s’épanouirait au mieux sur un terrain sec et rocheux, ce que nous lui avons proposé ! Comme nous sommes partis de graines à l’état sauvage, sur notre culture bio d’une surface d’un hectare, nous observons aujourd’hui toute une diversité au sein de l’espèce. À l’œil nu, on peut voir des différences bien marquées entre les pieds : les tiges sont plus ou moins colorées, les feuillages sont plus ou moins denses…
- Nous ne sommes pas sûrs de bien connaître cette plante, à quoi ressemble-t-elle ?
- Il est certain que vous l’avez déjà croisée sur un talus ou chez un pépiniériste, car elle se vend également comme plante ornementale. En effet, au cours du mois de juin, l’Achillée millefeuille offre une multitude de gracieuses ombelles colorées. Si le blanc domine, on y trouve aussi des teintes de roses plus ou moins prononcées. De la famille des Astéracées, l’Achillée millefeuille est une plante très rustique qui résiste bien aux étés chauds et demande peu d’eau. Elle est également peu sensible aux attaques des insectes et des champignons. Je me demande d’ailleurs si elle n’est pas un peu répulsive… Tout cela nous arrange grandement en culture bio !
- Justement, quelles sont les particularités de la culture d’Achillée millefeuille Bio ?
- La culture biologique de cette plante est assez simple : nous la laissons se développer au maximum toute seule. D’ailleurs, de manière générale, nous savons par expérience qu’en sur-alimentant une plante, certes on favorise son développement, mais on ne développe pas sa concentration en actifs. Nous n’avons aucun intérêt à faire du volume au détriment de la qualité. Sinon, le gros point de vigilance en bio est la maîtrise des adventices, notamment le séneçon qui est vraiment notre bête noire ! En effet, cette mauvaise herbe peut générer des contaminants naturels. Si les analyses détectent ce type de substances dans la parcelle récoltée, le lot peut ne pas être retenu… Pour contrer cela, il n’y a qu’une seule solution : le désherbage, en particulier au début de la croissance de la plante. Le désherbage mécanique a ses limites. En complément, une à deux fois par an, nous devons arracher les mauvaises herbes à la main. Je ne vous cache pas que c’est un travail fastidieux et coûteux.
- Puis vient le moment de la récolte…
- Il faut récolter à la bonne hauteur ; une hauteur de coupe qui favorise les sommités fleuries pour avoir le maximum de concentration en actifs, et en même temps une hauteur qui évite de faucher les mauvaises herbes poussant plus bas. Il faut aussi récolter au bon moment, lorsque la parcelle est en pleine floraison, un jour où il ne fait pas plus de 25°, tout en évitant bien sûr la rosée du matin. Notre parcelle se récolte en une seule journée. Puis la matière est étalée sur une surface qui fait penser à un plancher percé, laissant passer de l’air chaud par le dessous. S’en suivent deux à trois cycles de séchage entre lesquels nous brassons la plante pour l’homogénéiser et s’assurer que toutes les parties sont bien sèches. Ce séchage dure 48 à 76 heures. Ensuite, on vérifie avec des appareils de mesure que la plante contienne moins de 10% d’humidité résiduelle. La matière végétale peut alors être conditionnée en ballots et stockée avec soin avant de rejoindre le laboratoire d’extraction qui se trouve à une dizaine de kilomètres de chez nous.
- On peut véritablement parler de production locale !
- Oui en effet, les différents maillons de la chaîne étant condensés, notre empreinte carbone est minime. De plus, nous avons acquis une grande expertise dans la culture des plantes médicinales, ce qui fait de nous des acteurs de poids dans le développement de notre territoire. Fort de notre savoir-faire, en France, nous soignons toutes les étapes avec la plus grande transparence : la culture, la récolte, le séchage, le stockage…Tout cela est tracé, s’additionne, et au final garantit la qualité du produit fini ! S’agissant de Naturactive, l’extrait concentré d’Achillée millefeuille entre dans la composition de sa formule Règles Douloureuses Bio.
Le conseil Naturactive en santé naturelle
Ça change la vie ! Naturactive Règles Douloureuses BIOUne nouveauté chez Naturactive ! L’association judicieuse de deux extraits concentrés Bio : un extrait de Grande camomille qui favorise le confort féminin pendant les cycles menstruels et un extrait d’Achillée millefeuille qui aide à apaiser les crampes abdominales périodiques : un duo pour apaiser les règles douloureuses avec des effets perçus en moins d’une heure pour 93% des utilisatrices*.
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