Pissenlit : Les bienfaits
Taraxacum officinale (L.) Weber ex F.H.Wigg
Synonyme Taraxacum campylodes G.E.Haglund
Commun dans les prairies et les jardins, le Pissenlit a d’abord été consommé en salade puis en infusion, avant de devenir une plante médicinale à part entière au début du XVe siècle. Les jeunes feuilles, récoltées au printemps, sont reconnues pour leur effet diurétique, à l’origine du nom familier de la plante « pisse en lit ». Les feuilles renferment des flavonoïdes et des sels de potassium, ce qui expliquerait leur action sur l’élimination rénale de l’eau. On leur connaît également un effet cholérétique : en stimulant la formation de la bile, l’extrait de Pissenlit agit sur les troubles de la digestion. Conseillé aux changements de saison mais aussi en cas d’excès alimentaire ou de rétention d’eau, le Pissenlit est utilisé pour son effet drainant et dépuratif sur l’organisme.
Les informations proposées font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues des références bibliographiques ci-dessous. Elles ne s'appliquent pas aux produits présentés.
Contribue au drainage de l'organisme
Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.
Pissenlit : conseils et utilisations issus de la tradition
Conseils
Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.
Objectif détox. En général, 1 sachet d’extrait fluide (associé par exemple à des extraits de Bouleau et Queue de Cerise) chaque jour, dilué dans un verre d’eau. Ne pas dépasser 20 jours d’utilisation.
Précautions d'emploi
Réservé à l’adulte. Cette association Pissenlit/Bouleau/Queue de Cerise) est déconseillée en cas d’allergie aux dérivés salicylés ou de prise d’anticoagulants. Éviter en cas d’obstruction des voies biliaires. Ne pas utiliser pendant la grossesse et l’allaitement.
Ne pas dépasser les doses journalières recommandées sur les fiches produits.
Références bibliographiques
. Traité pratique de Phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, 2008, 619 pages.
. Du bon usage des plantes qui soignent , Dr Jacques Fleurentin, éditions Ouest-France, 2016, 382 pages.
. Plantes thérapeutiques, tradition, pratique officinale, science et thérapeutique, Max Wichtl et Robert Anton, 2e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc, 2003, 692 pages.
. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Jean Bruneton, 5e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc, 2016, 1487 pages.
. Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Michel Dubray, éditions Lucien Souny, 2018, 382 pages.
. Encyclopédie participative et collaborative en phytothérapie, aromathérapie et gemmothérapie, Dr Jean-Michel Morel et coll., http://www.wikiphyto.org